Argentine et Chili : jeudi 24 avril 2025

Aujourd’hui, nous avons mis les pieds dans le sel. Dans le salar de Tunupa, du nom du volcan qui côtoie le salar au nord, mais plus connu sous le nom de salar d’Uyuni du nom de la ville la plus proche et dont les rues en terre battue se transforment en bourbier après la pluie. Le salar est le reste d’un ancien lac immense, le lac Minchin, dont ce salar comme le lac Titicaca ne sont plus que des mares en comparaison. Avec ses plus de 10 000 kilomètres carrés et ses 11 couches de sel cristallisé alternant avec de la saumure sur 120 m de profondeur, nous nous tenions sur plusieurs milliards de tonnes de sel, mais aussi 100 000 tonnes de lithium, exploité par une société canadienne. À vos batteries!

Dans les rues de Uyuni...
... jour de marché
Fruits et légumes, et surtout de nombreuses sortes de pommes de terre
Dans une maison familiale, exploitation artisanale du sel : finalisation du séchage
Et mise en sachet de la poudre
Réduction en poudre et ajout d'iode
Dans le salar d'Uyuni, on roule dans la saumure
Ramassage du sel à la pelle
Les camions chargés de minerai traversent le salar
En attendant le coucher du soleil
Des flamants perdus sur le salar

Réponse à la question du 23 avril : la récolte

Bonne réponse collective. Il s’agit bien du quinoa. Plus exactement du quinoa real ou quinoa royal. On en voit beaucoup dans cette partie de la Bolivie. Le plus étonnant est qu’il pousse dans le désert à 4000 m d’altitude. Les exploitations sont familiales et peu mécanisées. Clairement tout est cueilli à la main. La plante est entièrement rouge et ce qu’il reste une fois que les graines sont ramassées fait le régal des lamas.

Question du 24 avril : la bandera

Avant de mettre les pieds dans le sel nous avons visité le cimetière de locomotives de la ligne de chemin de fer reliant Uyuni au Pacifique, à Antofagasta. Cette ligne fut inaugurée en 1898 et utilisait des locomotives à vapeur anglaises et françaises. Nous n’allons pas vous demander de les différencier sur la photo. Elles furent mises à la casse à l’arrivée des locomotives diesel. Plus intéressants sont les cinq drapeaux qui flottent à l’entrée du cimetière. Celui du milieu est le drapeau chilien, le rouge pour le sang versé pour l’indépendance, le jaune pour les ressources minérales du pays et le vert représentant la partie amazonienne de la Bolivie. À gauche se trouve le drapeau d’Uyuni, le bleu pour le ciel et le blanc pour le sel. À l’extrême gauche, le bleu du drapeau représente la mer pour rappeler les territoires perdus au profit du Chili. À l’extrême droite vous voyez le drapeau du département de Potosi, dans lequel se trouve le salar. Le dernier drapeau, à droite du drapeau bolivien, contient 36 carrés de couleur.

Que représente-t-il ?

2 Comments

  • Michèle

    Bravo pour le quinoa, mais moi qui en consomme régulièrement, j’ai pu constaté qu’il ne protège pas contre les sorciers.
    Cela fait une grande différence avec la Griffe du lion.
    Pour nos voyageurs : vous avez le bon souvenir et les bises de Jean-Louis, le C des ABC.

  • Jean-Maurice

    Le wiphala, drapeau des ethnies andines ? Plusieurs interprétation pour les carrés (les 36 groupes ethniques de Bolivie (?), ou la reprise des 7 couleurs symboliques (incas?), ou ???). Selon le décret officiel qui décrit le wiphala comme emblème national depuis 2009, celui-ci devrait avoir 49 carrés (7×7).
    On reste dans les histoires qui ne manquent pas de sel. D’où provient l’iode ?
    Impressionnant cimetière de locomotives.

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Argentine et Chili : vendredi 25 avril 2025

2 Comments

  • Michèle

    Bravo pour le quinoa, mais moi qui en consomme régulièrement, j’ai pu constaté qu’il ne protège pas contre les sorciers.
    Cela fait une grande différence avec la Griffe du lion.
    Pour nos voyageurs : vous avez le bon souvenir et les bises de Jean-Louis, le C des ABC.

  • Jean-Maurice

    Le wiphala, drapeau des ethnies andines ? Plusieurs interprétation pour les carrés (les 36 groupes ethniques de Bolivie (?), ou la reprise des 7 couleurs symboliques (incas?), ou ???). Selon le décret officiel qui décrit le wiphala comme emblème national depuis 2009, celui-ci devrait avoir 49 carrés (7×7).
    On reste dans les histoires qui ne manquent pas de sel. D’où provient l’iode ?
    Impressionnant cimetière de locomotives.

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