Argentine et Chili : dimanche 27 avril 2025

Il est temps de s’extirper d’Atacama avant de jouer les Capdevielle…

Dernières heures à profiter de San Pedro avant de prendre l’avion pour Santiago, puis demain matin pour Rapa Nui. Comptez sur 8 heures de décalage avec la France.

Concernant la soirée d’observation des étoiles, voir les commentaires de Pascal plus bas.

Passage par la vallée de la Lune en allant vers l'aéroport
Dernier regard sur la chaine des volcans où il a semble-t-il encore neigé

Réponse à la question du 26 avril : l’église

Excellent ! Le toit est bien recouvert de bois de cactus, le cardón, dont vous avez déjà pu voir quelques photos, fixé par des liens en cuir de lama. En revanche je n’ai pas l’info pour les chevrons, mais il se pourrait  bien qu’ils soient taillés dans du bois d’algarrobo ou caroubier, l’un des deux arbres les plus courants sur Atacama avec le chańar.

Ici des graines de caroube, on fait de la farine, tandis que celles de chańar peuvent se manger telles quelles, comme des noisettes, ou accompagner une salade (cf. les graines blanches sur la photo). Les lamas raffolent de ces dernières.

Quant au cardón, c’est un cactus qui pousse lentement, un à deux centimètres par an. On le trouve dans les coins “humides”, proche des cañons où de temps en temps coule de l’eau. La plupart de ceux que nous avons vus font plusieurs mètres de haut et sont donc pluri-centenaires. Ils sont maintenant protégés au Chili et leut bois ne peut être ramassé que sur un cactus mort. Il se murmure que des petits malins empoisonnent la terre au pied des cactus pour incidemment récupérer le bois une fois le cactus mort.

Salade quinoa, avocat et graines de chañar

Question du 27 avril : la constellation

Ciel très clair hier soir et astronome à la fois passionnant et drôle. Un vrai passeur de science. Avec un show rodé depuis 22 ans et, selon lui, le plus grand télescope privé de l’hémisphère sud, avec une optique d’un mètre vingt pour les connaisseurs. Cela nous a permis d’observer une galaxie (presque) comme dans les livres. Le scientifique s’est bien sûr gaussé des anciens dans leur visions hallucinatoires des treize signes du zodiaque (pour les ignorants qui pensent qu’ils n’y en a que 12, ajoutez Ophiuchus aux signes des astrologues) et des 88 constellations, qui découpent communément et artificiellement le ciel ; tout en admettant leur commodité pour se repérer dans le ciel. 

D’ailleurs, il n’y eut pas que les grecs et les arabes pour regarder le ciel et inventer des constellations. Les incas, qui vivaient un peu plus près des étoiles, y sont allés de leur bestiaire. Notre hôte nous a fait découvrir une constellation inca qui porte le nom d’un animal dont l’œil est représenté par l’étoile la plus proche du système solaire. Quel est le nom de cette constellation ?

3 Comments

  • Jean-Maurice

    La constellation du lama ?
    Sans doute pas facile à voir dans l’hémisphère nord ?

  • Jean-Maurice

    Se gausser des Anciens est facile. Qu’aurait fait le scientifique avec les moyens d’observations de nos Anciens ? Aurait-il navigué aussi bien qu’eux sans GPS ?
    Passer une nuit en passerelle à regarder le ciel en découvrant les étoiles tout en révisant les mythologies reste un grand souvenir.

  • Michèle

    Peut-être la constellation de l’Aigle puisque vous évoquez un oeil…
    En quoi le cardõn était-il utilisé pour qu’il soit menacé voire braconné ?

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